Proverbe ★
Un proverbe est une formule langagière de portée générale
contenant une morale ou une vérité d'expérience que
l'on juge utile de rappeler. Il n'est pas attribué à un auteur,
contrairement à la citation ou l'apophtegme) : Les proverbes sont
souvent très anciens et servent généralement d'argument d'autorité.
Leur utilisation dans le cadre d'une argumentation peut
donc atteindre au sophisme.
Certains proverbes en contredisent d'autres, suivant,
par exemple, qu'ils célèbrent les vertus de l'audace,
ou au contraire, de la prudence.
Le proverbe n'est pas forcément incisif,
il peut être banal, mais il est surtout générique / de portée générale.
Il est fixe en langue, (il forme un bloc autonome)
mais peut comporter des variantes. Il est souvent imagé,
métaphorique, mais pas toujours.
Les proverbes appartiennent au patrimoine linguistique d'un pays.
Se pose alors la question de leur conservation
(c'est-à-dire de leur mise par écrit) et avant tout de la collecte
de ce savoir diffus, plus rural qu'urbain et surtout porté
par les anciennes générations. Ce savoir tend à se perdre
avec les mouvements d'urbanisation, de modernisation,
de scolarisation des dernières décennies qui valorisent
la culture écrite, rationalisée, standardisée et coupée
de ses racines locales, rurales et traditionnelles. [réf. nécessaire]
Les proverbes sont étudiés par la parémiologie.
Le terme "proverbe" est un terme générique,
couvrant des concepts différents. Quelques éléments
permettent de les différencier, bien que la frontière séparant
les uns des autres ne soit pas véritablement tranchée :
- Le dicton constate plutôt un fait
(exemple : « Noël au balcon, Pâques au tison »).
- L’aphorisme résume une théorie, tire une conclusion de faits observés
(« chat échaudé craint l’eau froide »,
« la vie est courte, l’art difficile », « tel père, tel fils »).
- L’adage exprime plutôt un conseil juridique ou pratique
(« qui veut voyager loin ménage sa monture »).
- Le précepte énonce un enseignement d’ordre artistique,
scientifique, philosophique ou moral
(« l’éducation a des racines amères, mais ses fruits sont doux »).
- La maxime édicte une règle de conduite
(« il vaut mieux se faire agréer que de se faire valoir »,
« dans le doute, abstiens-toi »).
- La sentence émet un jugement moral, souvent
de manière dogmatique
(« qui ne sait pas rendre un service n’a pas le droit d’en demander »,
« n’accuse pas le puits d’être profond, si tu prends une corde trop courte »).
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